African Catholic Voices

La Générosité et la Foi - Réflexion de 32e dimanche du temps ordinaire

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En ce 32e dimanche, Martine Kouadio-Gokra nous invite à réfléchir sur le sens profond de donner avec foi et confiance. À travers les exemples de la veuve de Sarepta et de la veuve de l’Évangile, Martine nous montre l’importance de donner de tout cœur, même dans la difficulté, en s’abandonnant totalement à Dieu.

Ces femmes nous rappellent que la vraie richesse se trouve dans une foi qui se traduit par des actes de générosité. En ouvrant nos mains et notre cœur, nous permettons à Dieu de travailler en nous et de répondre à nos besoins.

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#DonnerAvecFoi 
#ConfianceEnDieu 
#FoiChrétienne 
#MartineKouadioGokra 
#32eDimanche

Bonjour chers frères et sœurs, heureuse de vous retrouver en ce 32e dimanche du temps ordinaire de l'année B pour notre méditation, bon dimanche à tous Les textes en ce 32e dimanche nous invitent à faire l'expérience de la générosité de Dieu Dieu est bon, il est généreux, il nous le montre et nous le démontre sans cesse La première lecture, extrait du premier livre des rois, nous avons une conversation entre le prophète Elie et la veuve de Sarepta, un très beau test d'ailleurs Le prophète Elie va demander des séries de services à la femme, à la veuve de Sarepta Le premier service, il va lui demander de lui puser de l'eau avec sa cruche et cette dame va rendre ce service au prophète Elie sans récriminer, sans se plaindre Ensuite, il va lui demander du pain et elle va dire qu'elle n'a pas de pain Donc, elle répond en toute honnêteté qu'elle n'a pas de pain mais elle va faire une déclaration de tout ce qu'elle a, de ses biens Elle va dire au prophète j'ai seulement dans une jarre une poignée de farine, un peu d'huile, c'est tout ce qui nous reste, mon fils et moi, donc je pars chercher des firewood, morceaux de bois, je vais venir préparer tout ce que j'ai, on va en manger et nous mourons, donc nous mangerons et nous mourons A cette réponse de la dame, le prophète Elie va la rassurer En lui demandant de ne pas avoir peur, il va dire n'aie pas peur, va et fais ce que tu as dit, mais avant, donc il va demander encore un autre service, mais avant, que moi une petite galette, ensuite tu en feras pour ton fils et toi, car ainsi parle le Seigneur Jarre de farine, point ne se puisera, vase d'huile, point ne se videra, jusqu'à ce que la pluie vienne arroser la terre Et à cette réponse, ou à cette phrase, la dame alla cuire la galette et elle a apporté cette galette au prophète Elie et la suite du texte nous dit, Dieu s'est manifesté Dieu a tenu sa parole par l'intermédiaire du prophète Elie, donc la dame, le prophète ainsi que son fils ont mangé aussi longtemps que cela pourrait arriver, ils en ont mangé Alors, on pourrait se dire, quand nous regardons cette dame, on a la disponibilité de la dame la charité de la dame, la simplicité de la dame, mais qu'est-ce qui soutient cela? Pour moi, c'est la foi de cette dame, oui, cette dame a cru, elle a cru en la parole dite par le prophète, elle a obéi à cette parole, parce qu'elle savait qu'il n'y avait que Dieu pour la soutenir dans cette épreuve, il n'y avait que Dieu pour s'occuper d'elle. Quand est-ce que vous et moi, nous nous sommes retrouvés dans cette situation c'est sûr que nous avons vécu cette situation nous-mêmes en nous la vivant, mais le plus important ici, quelle a été notre réponse? Quelle a été notre action? Comment est-ce que nous avons agi? Pour certains, ça aurait été le refus, ou même ça a été le refus pour d'autres, ça a été quoi? L'endettement, oui, très souvent nous nous endettons pour faire plaisir à ceux qui viennent chez nous et surtout des serviteurs de Dieu, nous nous endettons, nous ne partageons pas le peu que nous avons. Cette dame a partagé tout ce qu'elle avait avec le serviteur, elle aurait pu se dire mais il en demande un peu trop c'était de l'eau, c'était du pain, ensuite je lui dis que voici tout ce qu'il me reste mais il fait fi de cela, il me demande une petite galette, mais elle a cru qu'elle pouvait tout le bien qu'elle avait et c'est ce que Dieu nous demande de faire ce dimanche. Quand est-ce que nous avons eu du mal à donner ou du moins à partager? Quand est-ce que nous avons eu du mal à croire véritablement en Dieu sans nous soucier du lendemain? De quoi est-ce qu'il sera fait? Est-ce que j'aurai même à manger si je lui donne? Est-ce que ce qu'il dit même là, est-ce que c'est la vérité? Nous nous posons très souvent ces questions. Dans l'évangile du jour, extrait de saint Marc verset 38 à 44, nous avons là deux parties, Jésus qui va nous parler encore du fait que de savoir donner, surtout avec foi, il va demander de nous méfier des scribes qui sortent avec des habits d'apparat, nous envoyons de grosses croix, des choses pour attirer l'attention sur nous, mais est-ce que nous avons la foi ou est-ce que nous agissons avec la foi? Et donc, assis dans un coin du temple, il va observer tous ces mouvements, tous ceux qui viennent donner de l'argent. C'est notre vie, c'est ce que nous vivons dans nos communautés. Nous faisons pour paraître, alors les gens vont venir donner, mais ils vont donner sur leur superflu. Mais cette pauvre dame va donner tout ce qu'elle a, tout ce qu'elle avait. Et il va dire qu'elle a donné plus que toutes ces personnes parce qu'elle a pris sur son indigence. C'était tout ce qui lui restait. Elle a donné, elle va maintenant attendre la mort. Mais cette femme, pourquoi est-ce qu'elle a donné ces deux pièces? Elle a donné par la foi. Elle croit véritablement qu'en s'ouvrant à la grâce de Dieu, Dieu s'ouvrira à elle. Dieu ne peut pas me donner si je l'ai main fermée. Dieu me donne lorsque j'ai les mains ouvertes Dieu donne lorsque j'ai le cœur ouvert. Comment est-ce que nous venons à la présence de Dieu dans la présence de Dieu, avec le cœur fermé ou le cœur ouvert? Qu'est-ce que nous donnons à Dieu comme cette dame, cette veuve de l'évangile et cette dame, la veuve de Sarepta? Les mains fermées ou les mains ouvertes? Le cœur fermé ou le cœur ouvert? Est-ce que nous croyons même en ce que nous attendons d'avoir des millions et des milliards pour donner? Est-ce que nous savons donner de notre temps, de notre sourire, de notre joie, de notre paix du cœur? Est-ce que nous savons donner de l'amour? Est-ce que nous savons donner ce que nous avons? Car tous autant que nous sommes, nous sommes riches de quelque chose et c'est cette chose que nous devons donner à Dieu. Qu'est-ce qui nous coûte? À force de donner sur nos superflux, nous emmenons d'autres à pécher, à s'endetter, à les voler Pourquoi est-ce qu'on n'arrive pas à être honnête dans nos ministères, dans nos communautés de vie sur nos paroisses, dans nos paroisses, parce que tout le monde veut paraître? Mais la veuve a déclaré tout ce qu'elle avait. Celle de l'évangile a donné toutes les deux pièces qu'elle avait Pourquoi est-ce que nous empêchons certains de nos frères à s'avancer à l'autel du Seigneur surtout quand c'est le moment de l'offrande? Mais est-ce qu'en voyant aussi les autres faire cela doit nous empêcher? Aujourd'hui, nous sommes tous interpellés au fait. Je donne avec foi. Est-ce que je sais, je m'abandonne? La veuve, elle s'est abandonnée de l'évangile. Celle de la première lecture, elle a partagé ce qu'elle avait. L'autre a donné à s'abandonner à la grâce de Dieu. Comment nous donnons? Et de tout ceci, c'est Jésus qui nous justifie et qui nous donne la force d'agir avec foi. Sans cette foi, nous ne pouvons rien, mais surtout la foi qui se met en action. La générosité de Dieu est activée par notre foi, ou par notre foi active, par notre foi qui s'actionne. Frères et sœurs, en ce dimanche, demandons la grâce de donner, de donner tout ce que nous avons. Tout ce que nous avons, c'est notre énergie, c'est notre temps, c'est notre sincérité c'est notre honnêteté de cœur, c'est notre vérité. Donnons! Si tout ce que nous avons, ce sont ces biens que Dieu nous a donnés gracieusement et que nous pouvons partager, ou ne serait-ce que rendre service à un proche, à un frère, faisons-le. Et disons Seigneur, qu'en ce dimanche, comme la veuve de Sarepta, je veux partager tout ce que j'ai avec toi. Je veux te partager ma disponibilité. Je veux partager mon sourire. Je veux te partager mon cœur. Je veux te donner ce que j'ai. Apprends-moi Seigneur, à donner, à ne pas donner sur mon superflu, à ne pas me préoccuper du lendemain m'abandonner à ta grâce, parce que je sais que toi seul, tu peux t'occuper de moi, qui nous donne la force d'y arriver. Et vous le savez, moi, je vous aime, mais Dieu encore plus. Au revoir et très bon dimanche